La Thiérache se distingue par un tourisme d’immersion : on ne vient pas y « faire » quelque chose, on vient s’y poser. Ce tourisme doux s’appuie sur trois piliers : patrimoine bâti, paysages naturels, et traditions locales.

a) Les églises fortifiées : un réseau historique vivant :

Elles sont la signature architecturale de la Thiérache. Une soixantaine d’églises, massives et poétiques, construites entre le XVIᵉ et le XVIIᵉ siècle pour protéger les habitants lors des guerres.
Certaines, comme Parfondeval, Englancourt, Plomion ou Jeantes, ont été restaurées grâce à des partenariats entre collectivités, associations et Europe.
Elles sont au cœur de la Route des Églises Fortifiées, itinéraire de près de 150 km sillonnant bocages et villages. Ce parcours attire de plus en plus de visiteurs français et belges en quête d’histoire, de patrimoine rural et d’authenticité.
L’office de tourisme de Thiérache développe désormais des visites numériques et des circuits interactifs, associant cartes, balades à vélo et audioguides pour découvrir ces trésors.

b) Un tourisme de nature et de lenteur :

Le territoire capitalise sur ses paysages bocagers et ses espaces préservés : haies, mares, vergers, prairies, forêts.
Le site des Étangs des Moines à Fourmies est un bel exemple de reconversion réussie : ancienne zone industrielle devenue espace de détente, de randonnée, et de découverte de la biodiversité.
Des circuits balisés pour la randonnée pédestre, le cyclotourisme et l’équitation sont désormais entretenus dans le cadre du PETR de Thiérache, souvent avec l’aide de bénévoles ou d’associations environnementales.
Le mot d’ordre : « slow tourisme », c’est-à-dire prendre le temps, goûter, écouter, respirer.

 

c) Le goût de la Thiérache : Maroilles, cidre, et bocage gourmand :

Impossible d’évoquer la région sans parler du fromage Maroilles, véritable ambassadeur du territoire.
Les Vergers du Baty à Buironfosse ou le Cidre de Thiérache de la famille Carlier participent à la redynamisation du terroir local.
On voit émerger des circuits courts, des marchés de producteurs, et même des balades gourmandes associant patrimoine et dégustation.
Le label “Bienvenue à la ferme ou les initiatives de valorisation du bocage (replantation de haies, valorisation du bois local) renforcent ce lien entre nature, agriculture et tourisme.

d) Hébergement et accueil rural :

Les gîtes, chambres d’hôtes et hébergements insolites se multiplient : roulottes, cabanes dans les bois, maisons d’artistes.
Les petites communes, comme Saint-Michel, Plomion ou Wimy, profitent de la proximité avec la Belgique pour attirer un public transfrontalier.
Des programmes d’aide régionaux et européens soutiennent la rénovation du patrimoine bâti ancien à vocation touristique (fermes, auberges, corps de logis anciens).

e) Le numérique au service du territoire :

La Thiérache, bien que rurale, se met peu à peu au tourisme connecté :
– site web unifié du Pays de Thiérache
– intégration d’itinéraires sur applications (Cirkwi, Komoot, etc.)
– mise en valeur des associations locales via Facebook et Instagram (notamment les pages culturelles, comme Sous le ciel de Thiérache 😉)
Cette approche numérique permet d’attirer une nouvelle génération de visiteurs sensibles à la nature, à la photographie et au patrimoine.

Affiche promotionnelle illustrant la Thiérache comme territoire de tourisme d’immersion, avec une église fortifiée au cœur du bocage, une vache pâturant dans les prés et un couple pique-niquant au bord d’un ruisseau. L’image met en valeur le patrimoine bâti, les paysages naturels et le slow tourisme, symbolisés par la nature verdoyante, le Maroilles et la convivialité rurale.
Un tourisme d'immersion

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