Sur une frontière de la France : la Thiérache (Aisne)

📘 Sur une frontière de la France : la Thiérache (Aisne), un livre à ne pas manquer, un livre à posséder dans sa bibliothèque ou à emprunter dans une médiathèque.

L’association Sous le ciel de Thiérache vous invite à découvrir cet ouvrage, passionnant qui explore l’histoire, la culture et l’identité d’un territoire unique.

Richement documenté, sensible et accessible, Sur une frontière de la France, la Thiérache est bien plus qu’un simple récit géographique : c’est une invitation à comprendre et à aimer ce coin de France souvent méconnu, mais d’une authenticité rare.

📍 Disponible en ligne — un véritable hommage au patrimoine thiérachien.

Sous le ciel de Thiérache - Couverture recto du ivre "Sur une frontière de France : la Thiérache" ©
Couverture recto du livre ©
Sous le ciel de Thiérache - Couverture verso du ivre "Sur une frontière de France : la Thiérache" ©
Couverture verso du livre ©

Présentation éditoriale du livre

Se jouant des limites, puisqu’elle était frontière de la France au XVII ème  siècle et qu’elle déborde aujourd’hui sur les départements du Nord et des Ardennes, la Thiérache est, dans l’Aisne, un terroir ouvert à l’identité forte.

Vallons, haies, forêts, villages à l’habitat dispersé, mosaïque où règnent le vert des prés, le bleu de l’ardoise, le rouge orangé de la brique, l’ocre jaune du torchis et le brun du bois, s’imposent à l’évidence comme un seul et même « pays ».

Agricole et discrète, la Thiérache fut, dans l’ancien diocèse de Laon, terre de mission et de défri­chement pour les grandes abbayes qui s’y implantèrent au Moyen Âge, puis terre d’accueil précoce du protestantisme. Sans cesse parcourue par les armées d’invasion, cette région, sans autre défense naturelle que ses forêts, vit ses bourgs se ceinturer de murailles, et ses églises se hérisser de fortifications aux XVI ème et  XVII ème siècles, en particulier pendant la guerre de Trente Ans qui marqua mémoires et paysages.

Dans ce terroir dépourvu de grands centres urbains, les petites cités d’Aubenton, Guise, Hirson, La Capelle, Le Nouvion-en-Thiérache, Montcornet, Rozoy-sur-Serre, Venins ont connu une histoire politique mouvementée, souvent encore lisible dans leur architecture.

L’expérience industrielle et sociale sans équivalent en France, réussie par Jean-Baptiste Godin au Familistère de Guise, tranche sur les activités artisanales implantées en Thiérache ( meunerie, verrerie, forge, tissage, vannerie, saboterie…), reflets durables d’une économie et d’un monde rural qui s’effaceraient sans bruit, si plusieurs petits musées ne s’efforçaient de transmettre le souvenir de modes de vie disparus et d’hommes emblématiques (Mgr Pigneau de Béhaine, Godin, Mermoz…).

Malgré toutes les épreuves, la Thiérache a conservé, dans ses édifices cultuels, un riche patri­moine religieux : des fonts baptismaux médiévaux en « pierre bleue », des peintures dont les plus connues restent celles de Jouvenet, un vaste corpus de vitraux des XIX ème et XX ème siècles, de superbes autels et décors de chœur, et près d’un tiers des orgues de l’Aisne dont la renom­mée a largement franchi les frontières du département.